J'ai mis un certain temps à poster la suite et c'est plus ou moins voulu (j'ai trop de chose dans cette tête, c'est pire qu'une mosaïque) sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.Chapitre 1 - Partie I
Un soleil bien insipide
Tout commence dans ces contrées arides où la fraîcheur s'embrase telle une flamme de glace éphémère qui pourtant marque ces horizons mais loin de moi l'envie d'épiloguer sur les innombrables merveilles et vestiges de ce monde. [n'en déplaise à certains]
Je vous laisse donc vous imprégner, en la compagnie d'une amie, amie qui ne saurait être mieux placée que moi pour vous narrer ce qui va suivre en espérant que vos frissons soient aussi exquis que mes inexorables tourments...
- (Tousse) "Tout d'abord je tiens à vous saluer, chers lecteurs qui avez l'audace ou la curiosité de me lire.
Le récit que je vais vous transmettre n'est commun à aucun autre si bien que la vieille personne que je suis, percluse de douleur, ne pourrait l'oublier".
Cela s'est passé il y à 98 ans et ma peau flétrie, brûlée par le temps, ne l'effacerait pour rien au monde. Euh que disé-je déjà ? ah oui ! Cela se passa il y à 98 ans, c'était le solstice d'hiver, le soleil ou arrhib comme nous l'appelons par chez nous, commençait à libérer ses éclats bleutés signe d'esprit tapageurs.
Je me souviens de cette journée, là où tout a commencé...
"Mais où suis-je...? ce qu'il fait froid dans cette vallée."
Bon, mon talisman hémisphérique devrait encore être chargé; elle le lança et un éclair verdoyant lui fît apparaître la cartographie des lieux.
"Parfait ! je ne suis plus très loin".
Soudain un doute l'assaillit, elle crut voir un objet qui n'était nul autre qu'un panneau.
"C'est pas vrai..., j'y étais à coté depuis des heures !."
Elle essaya de traduire : "Kren...kreibealzid...? qu'est ce que c'est que ce nom ? enfin bon, j’espère que je pourrais y obtenir des informations."
Se dirigeant vers le village présumé elle se sentit épiée; replié dans les fourrés l'assaillant scrutant sa proie, guettant son opportunité mais à sa grande surprise il fût enlisé par un faisceau de lumière mordoré.
"Qui es-tu ? il fait froid pour une balade non ?"
Le prisonnier ne répondit pas.
"très bien ! ça me fera une petite prime comme ça !"
Et d'un simple geste du doigt la lumière la suivit, le prisonnier flottant à ses cotés.
Rapidement, une autre présence se fît sentir; elle était oppressée et nerveuse, la brume n'aidant pas et réduisant considérablement son champ de vision.
Le moment fatidique approcha, le prisonnier se mit à s'agiter violemment, la tension était à son paroxysme...
C'est dans l'absurdité que je me complais, dans la vérité que je me perturbe.